• 3 POINTS EN 3 MINUTES


     

     

     

     

    Résumé                                            

     

    Quel contraste entre une première mi-temps apathique et une deuxième…un peu meilleure mais surtout efficace. Ce soir on est passé prêt de la correction, avec une tactique quelque peu frileuse d’entrée, mais visiblement dans une condition physique en rodage. Les journaux faisaient leurs choux gras sur la différence abyssale au classement entre une des équipes les plus faibles de l’histoire du championnat et des bordelais dominateurs. On l’a beaucoup moins vu sur le terrain.

     

    Laurent Blanc entame la rencontre avec le même schéma que dimanche, son fameux 4-5-1 des grands soirs. Sauf que là on joue à Grenoble, la lanterne rouge. Le coach a rappelé récemment qu’entre un 4-5-1 et un 4-4-2, il n’y a pas beaucoup de différence. C’est avant tout une question d’animation sur le terrain. N’empêche, la paire Fernando-Diarra est-elle nécessaire contre les isérois ? Où est passé le 4-1-3-2 qui a fait la réputation du jeu offensif bordelais ? Depuis le carton contre Lorient, Cavenaghi et Bellion n’ont malheureusement plus beaucoup eu l’occasion de se montrer. A la vue de cette première période, c’est bien dommage. Car les ailiers que sont Jussie et Gouffran ont été décevants. Pour tout dire, on n’a vu qu’une équipe : Grenoble. Une seule demi-occasion pour les girondins, sur un coup franc de Gourcuff détourné juste au-dessus de la barre de Viviani par la défense iséroise. C’est tout, c’est peu, c’est pauvre. Très triste. Et Grenoble nous a épatés avec beaucoup de frappes de loin. Dieuze dès la 2ème minute à côté des buts de Ramé. Puis Courtois réveille le maigre public grenoblois d’une frappe fracassante de 25 mètres, sur le poteau de Ramé à la 22ème minute. Ca se rapproche dangereusement. Les grenoblois mettent un souc pas possible dans la défense bordelaise puisqu’à la 37ème minute c’est Ljuboja qui s’infiltre seul dans la surface et centre en retrait pour la reprise d’Akrour. Comme contre Marseille, Trémoulinas sauve sur sa ligne. Seul Alou Diarra tente d’écoper et de remettre son équipe dans le droit chemin. Et finalement, ce qui devait arriver se produit juste avant la mi-temps par l’ancien de la maison bordelaise, Laurent Battles. Habitué des frappes lointaines, il a encore une fois trouvé la lucarne sur une mine de 25 mètres. Ramé ne peut pas faire grand-chose.

     

     

    Avantage incontestable pour Grenoble à la mi-temps. Quelle surprise. Mais depuis la reprise, les girondins sont dans le dur. Alors que certains supporters sont déjà en train de demander des comptes aux joueurs et au staff bordelais, on espère une réaction. Quand la chance vous sourit, ou plutôt quand la poisse poursuit les pauvres isérois, c’est de suite plus facile. Alors que Grenoble est en train de se donner un rayon de soleil dans une saison très morose, Juan à la 46ème minute tacle durement Jussie et obtient logiquement son deuxième jaune. Bordeaux va jouer en supériorité numérique toute la seconde période. Pourtant, la purge bordelaise continue puisque Romao réussit à s’infiltrer et est à deux doigts d’humilier Bordeaux, mais sa frappe passe à côté. On est abasourdi mais le salut va venir une nouvelle fois des côtés et de notre centreur magique : Trémoulinas. A la 53ème minute, décalé par Jussie, il dépose la balle sur la tête de Gouffran dont la reprise tape la barre puis franchit la ligne. Pourtant, Blanc attendait un arrêt de jeu pour remplacer Gouffran par Cavenaghi… Le destin d’un match tient parfois à peu de choses. On sent que ce but va enfoncer les grenoblois. Effectivement, deux minutes après, c’est Chalmé cette fois sur le côté droit qui centre pour la tête croisée de Marouane Chamakh. Deux buts en trois minutes, Bordeaux en grande équipe a renversé la vapeur. Inexistants en première mi-temps, ils arrivent à retourner une situation très compliquée. On attend un troisième but, mais les Girondins semblent se contenter de gérer cet avantage, faute d’une condition physique optimale.

    Blanc apporte du sang neuf avec les entrées de Plasil, Wendel et Cavenaghi. Le goleador argentin profite de son peu de temps de jeu pour retrouver de la confiance à la 83ème minute en marquant son deuxième but … en deux matchs. Il n’avait pas joué depuis son but contre Lorient. Encore un débordement de Trémoulinas qui pousse jusqu’à la ligne des six mètres pour centrer en retrait pour Cavenaghi qui enchaine contrôle et frappe en force sur Viviani qui ne peut repousser. Bon pour la confiance de notre argentin.

     

    Et voilà comment on se sort d’un sacré guêpier. Peu en jambe, mal inspirés, manquant de percussion, fragile en défense, les Girondins ont été surpris en première mi-temps par de fringants grenoblois qui n’ont plus rien à perdre… Juste se faire plaisir. On peut penser que l’expulsion de Juan a été le tournant du match. Bordeaux aurait-il été capable de renverser la vapeur à 11 contre 11 ? N’empêche, arriver à gagner dans une période de reprise, dans un match très mal engagé, montre les qualités mentales de ce groupe. On aurait peut-être aimé plus d’audace au coup d’envoi, avec la titularisation d’un deuxième attaquant. On commence aussi à s’inquiéter pour Yoann Gourcuff, toujours en dedans. Hauteur d’une nouvelle prestation très moyenne, faut-il le laisser quelques matchs sur le banc et privilégier un retour de Plasil en numéro 10 ? Même Messi débute parfois sur la touche, donc la question peut se poser, car on va avoir besoin du talent du breton dès le retour de la Ligue des Champions. On le sait capable d’un geste décisif, même en méforme. Du côté de la défense, on note que depuis l’expulsion de Planus, la défense manque de sérénité et d’un patron.

     

    On se contentera de ces trois points, Grenoble nous posant régulièrement des problèmes depuis deux ans. Bordeaux maintient l’écart avec ses poursuivants, où Montpellier devient notre nouveau dauphin, suite à la chute de Lille en terre sochalienne. Les Girondins vont continuer à monter en puissance au fil des matchs. Même si la fin janvier et le mois de février risquent d’être difficiles avec les coupes nationales, comme l’an dernier. Bordeaux semble avoir abandonné l’idée du beau jeu pour privilégier l’efficacité sur plusieurs tableaux. Vu les résultats, pourquoi s’en plaindre ?

     

    Allez Bordeaux, négociez-bien les matchs de coupes…même si on ne vous reprochera pas d’en lâcher une en route, surtout celle du grand ami de notre cher Président, M. Thiriez.

     

     


    votre commentaire


  • votre commentaire

  • UN CHOC EN TOC 

        RESUME  


    <o:p></o:p>

    Difficile d’attaquer le résumé du choc de l’année. Tout simplement car on est partagé entre cette fin de match poussive et le fait de gagner malgré tout un point, avec une préparation perturbée cette semaine. D’ailleurs les joueurs du périple manceau ont eu des difficultés physiques ce soir. On jettera un voile pudique sur l’accueil réservé à Souleymane Diawara. Pour certains, les quolibets et insultes font partis du jeu, d’autres pensent que le « traître » a malgré tout participé activement au titre l’an dernier. Laurent Blanc a réussi à faire grandir le club dans plusieurs domaines, notamment en respectant systématiquement les décisions arbitrales. Si les supporters pouvaient (mais c’est un vœu pieu) adopter la même ligne de conduite, on éviterait de passer pour des bidochons, comme la plupart des passionnés de foot. Il y a des supporters, et des vrais qui suivent leur équipe depuis des décennies, qui ne cautionnent pas cette attitude rudimentaire. Dommage, car le tifo était magnifique   .<o:p></o:p>


    Revenons au terrain avec une équipe offensive concoctée par le coach bordelais, avec Plasil à la place de Fernando, et Gouffran sur le côté droit. Deschamps préfère lui son 4-3-3  à la lyonnaise. Les Girondins mettent d’entrée la pression sur la défense marseillaise avec un Chamakh qu’on sent « chaud bouillant ». Malheureusement ce ne sera qu’une impression tant cette première mi-temps sera ennuyeuse, très fermée et cadenassée au milieu. A la 5ème minute, Ciani reprend un corner mal dégagé par les marseillais, au dessus de la barre de Mandanda. L’OM réplique sur un corner dangereux à la 13ème minute. Puis Wendel tente sa chance à la 24ème minute de <st1:metricconverter productid="30 mètres" w:st="on">30 mètres</st1:metricconverter>. Le match est fermé, très tactique. Bordeaux semble avoir la main mise sur le match. Après tout, c’est à Marseille de tenter quelque chose, de produire du jeu et d’aller chercher les girondins. Mais Lucho est invisible, Brandao se prend pour Alain Bernard en plongeant au moindre contact. Seul Niang comme d’habitude et Abriel percute sur les côtés. Côté bordelais, Plasil est visiblement en manque de rythme, mais Gouffran, Gourcuff et Wendel qui ont joué contre Rodez ne font guère mieux. Seul Ciani et Chalmé sont excellents derrière, et Chamakh se bat mais est bien pris par la charnière Diawara-Hilton. On s’achemine doucement vers la mi-temps lorsque Ciani effectue une remontée rageuse sur le côté droit à la 45ème minute. Pas attaqué, il centre pour Chamakh, qui, au duel avec Mandanda dans les airs, percute le gardien marseillais. Ce dernier manque d’autorité et le ballon lui glisse des gants pour finir…dans ses propres filets. Il y a visiblement faute de l’attaquant marocain mais Mandanda manque cruellement d’autorité et de caractère, car il ne réagit même pas sur le but. Les marseillais explosent, Deschamps en tête. La sortie de M. Duhamel à la mi-temps est difficile car entourée des phocéens. Pas très fair-play, sachant qu'on n'a jamais entendu Laurent Blanc se plaindre du but refusé de Jussie au match aller, alors qu'il semblait valable. Mais la classe, c'est naturelle. On l'a


    On pense tout de même que Bordeaux a fait le plus dur car souvent dans ce type de rencontre il suffit d’un but pour débloquer la situation. A la reprise, Blanc effectue un remplacement surprise, en faisant rentrer Fernando à la place de Gouffran, invisible. Sur le terrain, le brésilien se positionne aux côtés de Diarra, Plasil évoluant côté droit à la place de Gouffran. Il est vrai que l’ailier girondin a manqué de jus et de prise d’initiative. Les Girondins contrôlent les débats, les marseillais ayant les pires difficultés à produire du jeu, avec toujours un Lucho inexistant. Alors que Bordeaux a la main mise sur le match, deux faits de jeu vont faire basculer la rencontre. Tout d’abord, à la suite d’un dégagement au pied, Carrasso ressent une blessure au mollet droit et est obligé de céder sa place à Ulrich Ramé à la 57ème minute. Voilà qui privera Laurent Blanc d’une cartouche supplémentaire alors que son équipe commence à tirer la langue. Puis à la 60ème minute, Chalmé pourtant très bon rate sa passe dans l’axe. Niang intercepte et file seul au but. Planus n’a d’autre choix que de tacler irrégulièrement le sénégalais à la limite de la surface. Carton jaune attendu, mais M. Duhamel veut sûrement compenser son erreur sur le but bordelais et expulse Marc. Planus n’est pourtant pas dernier défenseur, il devait donc sortir un jaune. Deuxième erreur du match pour un arbitre représentatif du niveau de l’arbitrage français : très moyen, trop juste pour les grands matchs. La rencontre va alors changer d’âme. Les marseillais regaillardis vont profiter d’une baisse de fraicheur physique assez spectaculaire des bordelais. Laurent Blanc n’effectue aucun remplacement sur le coup, et c’est Fernando qui rejoint Ciani, impérial ce soir, dans l’axe. Vu le niveau de jeu moyen des marseillais jusqu’à présent, on peut espérer que Bordeaux tiendra le choc. Mais Deschamps en vieux filou flaire l’aubaine et fait rentrer Ben Arfa puis Valbuena pour mettre à mal une défense en perdition. On sent alors la différence dans la préparation de ce match, les marseillais jouant leur quatrième match depuis janvier, en incluant une rencontre amicale. Certains bordelais jouent pour la première fois. A la 78ème, on passe près du 1-1 lorsque Trémoulinas dégage sur sa ligne une tête de Niang sur un corner. Mais à la 79ème minute, Cheyrou est à la chute d’une déviation de Brandao suite à un coup franc et  Fort Alamo devant les cages de Ramé, qui stoppe brillamment un tir à ras de terre de Lucho à la 82ème minute et voit une tentativfusille Ramé, abandonné par sa défense. Il est rare de le signaler, mais sur ce but, on peut regretter le choix de Laurent Blanc qui remplace sur un coup de pied défensif Plasil par Lamine Sané. Fernando reprend alors sa place aux côtés de Diarra. Il est pourtant déconseillé voire interdit d’effectuer ce type de changement sur une telle phase de jeu. Comment Laurent Blanc, d’habitude si pointu dans ses choix, a-t-il pu commettre une telle erreur ? La sentence est immédiate. Les marseillais ont dix minutes pour arracher les trois fameux points leur échappant depuis 32 ans. Ce serae de Valbuena juste après passer devant sa cage. Ce sera finalement Sané qui dans un geste salvateur tacle Niang qui s’apprêtait à fusiller Youl à la 88ème minute. La fin de match est un calvaire, l’organisation bordelaise vole en éclat et la défense ne ressemble plus à grand chose. On attend juste le coup de sifflet final, qui délivrera finalement un stade heureux de ce point qui maintient les phocéens à 11 points.


    <o:p></o:p>

    Ces derniers quittent le terrain avec des regrets car ils auraient pu cueillir une victoire inespérée en cette fin de match. On a bien vu que la condition physique a joué un rôle important dans ce match, Plasil et Fernando ayant eu du mal ce soir. Chalmé a terminé la rencontre aux abois. Seul Michael Ciani a rayonné.<o:p></o:p>

    Après on peut s’interroger sur les choix de <st1:personname productid="la Ligue" w:st="on">la Ligue</st1:personname> et du diffuseur Canal + de programmer un tel choc aussi tôt dans la saison. N’empêche, Bordeaux a tout de même beaucoup de mal dans ces affiches depuis quelques années. Encore un vilain match nul, après celui du match aller. Il doit s’agir du quatrième match nul à domicile contre les marseillais sur les cinq dernières saisons. Il serait temps de montrer qui est vraiment le patron lors de ces rencontres entre gros. Fin mars, les Girondins recevront Lille, il faudra cette fois impressionner face au désormais dauphin le plus dangereux. Même si <st1:personname productid="la Ligue" w:st="on">la Ligue</st1:personname> des Champions pourrait être de la partie et en décider autrement.


    <o:p></o:p>

    Un bon point de pris, mais avec un peu plus de concentration et de fraîcheur physique, les trois points étaient à notre portée. Pas un grand match, assez déçu par un triste spectacle, avec un arbitrage du même niveau mais après tout, c’est Marseille qui réalise la mauvaise opération ce soir. A souligner une des premières erreurs de coaching de Laurent Blanc. Et un Michaël Ciani à un niveau…international.


    <o:p></o:p>

    Allez Bordeaux, le rythme infernal est enclenché avec un déplacement à Grenoble dès mercredi.


     

     

    votre commentaire

  • votre commentaire
  • le bordeaux 2009/2010  a  fait tres mal et ses la 1 partie de la saison

    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique