• NE SOYONS PAS ALARMISTES…
     

    On dit souvent qu’une grande équipe ne perd jamais deux fois de suite. Enfin, c’est ce que l’on dit… La première défaite après 18 victoires nous avait fait mal pour plusieurs raisons. La première, car nous n’étions plus habitués à perdre, la seconde à perdre de cette façon. Les choix de Laurent Blanc, ou plutôt la confiance qu’il a donnée à ses joueurs, lui ont fait défaut, lui ont fait perdre trois points. On attendait alors un sursaut d’orgueil d’une équipe habituée à gagner, avec ce déplacement à Auxerre. Mais après une grosse première mi-temps, et trois occasions nettes ratées dont un penalty, Bordeaux a manqué sa seconde période avec de la réussite cela dit (barre, arrêt de Carrasso, maladresse des auxerrois). Alors, pourquoi cette deuxième défaite consécutive ? Les raisons sont multiples.

    Un 4-4-2 plus en losange, mais à la Ricardo
    A la Ricardo en championnat hein, pas en Ligue des Champions. Avec deux milieux offensifs de couloir, deux récupérateurs et relanceurs. Bordeaux n’a plus l’habitude d’évoluer ainsi avec un numéro 10 présent à chaque match et donc un dispositif en losange. Malgré cela, les milieux offensifs ont joué le jeu et ont d’ailleurs certainement été les meilleurs sur la pelouse côté bordelais… Alors, où cela a-t-il cloché ? Le duo d’attaquants Chamakh-Cavenaghi est certainement le moins prolifique depuis deux mois. Chamakh, bien que combatif par moment, n’a presque plus l’obligation de se montrer et se repose sur ses lauriers. Quant à Cavenaghi, aucun but cette saison, aucun sursaut d’orgueil, une lenteur née, il n’est même plus bien placé… Laisser Gouffran, en pleine bourre, sur le banc, est une décision contestable.


    Les faits de jeu
    Il y a bien sur ce pénalty manqué de Cavenaghi qui est incontestablement le tournant du match. Comment laisser un attaquant qui n’a marqué aucun but au quart de la saison, frapper un penalty aussi important à l’extérieur, dans un contexte où Bordeaux reste sur une défaite ? On y ajoute les propos de Sorin qui dit clairement « Il avait déjà tiré à cet endroit contre moi. Il avait pris la même course d’élan alors c’était un indice pour moi ». Un gardien aurait-il plus de mémoire qu’un attaquant ? Cavé glisse aussi sur son tir, mais cela ne change rien car le portier auxerrois était dessus. Il y a donc trois occasions franches ratées en première mi-temps. Bordeaux ne s’est pas montré réaliste, et a peut-être douté… Pareil sur les coups de pieds arrêtés, Bordeaux ne s’est pas montré dangereux, sauf peut-être en fin de match et la reprise de Gourcuff non cadrée. A l’inverse, Auxerre s’est réveillé et a profité des espaces en seconde période… Une barre transversale, une frappe non cadrée, un arrêt de Carrasso… puis un pénalty, injustement sifflé diront certains. Sauf que celui-ci est transformé, et cela change tout. Une question de réalisme ce match… Bien qu’en tant que dernier défenseur sur le pénalty bordelais, l’auxerrois aurait mérité d’être exclu, ou du moins de recevoir le jaune. Réalisme et arbitrage alors ? A vous de juger.


    La Gourcuff dépendance
    Ce terme a déjà eu lieu avec plusieurs de nos joueurs ces dernières années. C’est aussi le signe de la présence de grands joueurs à Bordeaux, plus grand peut-être (sans doute) que ses autres coéquipiers. Et lorsque l’on se repose sur un seul joueur, que l’on compte sur lui pour nous débloquer le match, l’on peut alors s’attendre à connaitre des difficultés. Une statistique intéressante : Bordeaux ne l’a jamais emporté lorsque Gourcuff ne jouait pas, depuis que le Breton est arrivé en club, en match officiel. C’est dire toute l’importance de ce joueur, de notre numéro 10, même si ce dernier est entré en cours de jeu. Alors, parallèlement au dispositif qui n’est plus « habituel », on peut se dire que tout est lié.

    La tête à la Ligue des Champions ?
    Le Bayern Munich, à Chaban Delmas, c’est forcément plus bandant qu’Auxerre, en Bourgogne. M’enfin, il ne faut pas oublier l’objectif premier du club ; le championnat, et tenter de conserver ce titre de Champion de France. Pourtant, les joueurs semblaient concernés en première mi-temps, avant peut-être de moins l’être pour certains. Certains petits gestes d’inattention ou certains gestes relativement faciles mais manqués, nous laissent le penser. Comme le dit si bien Laurent Blanc : « On attend une réaction face au Bayern Munich ». La tache ne sera pas aisée, mais dans cette compétition il est toujours conseillé de prendre des points à domicile…

    La trêve Internationale, elle a bon dos…
    Un sujet qui passionne Laurent Blanc aussi, avec cette accumulation de matches, ces calendriers mal conçus (pas pour tout le monde)… Mais merde, des professionnels… Et puis mentalement, Plasil n’a pas semblé atteint de l’élimination de sa Nation pour le Coupe du Monde. Bon, Chamakh, si, mais vu son niveau depuis deux mois, ça fait bien longtemps que son équipe doit être éliminée non ? Carrasso va plutôt bien, à l’image de l’équipe de France, Diarra aussi joué tout le match et a été plutôt bon. Les joueurs se sont peut-être mis en victimes après les propos de leur coach les couvant pour le nombre insurmontable de matches à jouer… Pfiou, rien que d’y penser, cela doit être fatiguant tout de même. Mais comme le dit si bien Jean-Louis Triaud « Depuis plusieurs années, les trêves internationales ne nous réussissent pas et nous coupent dans notre élan ». C’est confirmé.


    Allez, au choix pour la raison de cette double défaite. Ou peut-être faut il un peu piocher ici et là, pour savoir avec exactitude le pourquoi du comment de ce second revers. On dit second, car on ne voit pas perdre Bordeaux une troisième fois consécutive… Comment ? Le Bayern Munich ? Bon, bé, rendez-vous mercredi !

    Allez Bordeaux !

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  • Van Buyten : "Bordeaux, Dans le chapeau 3, c'est la pire équipe que l'on pouvait tirer"

    La veille de recevoir la Juve dans le seconde journée de poule de la Ligue des Champions, le défenseur du Bayern estimait que les chances de qualification des trois premier du groupe étaient équitables.

    «Daniel Van Buyten, vous allez rencontrer la Juventus Turin, mercredi, puis les Girondins de Bordeaux la semaine suivante. Y a-t-il un favori qui se dégage dans ce groupe ?
    C'est difficile à dire. A part le groupe d'Arsenal qui est un peu particulier, toutes les poules sont relevées. Pour moi, même si la Juve et nous présentons peut-être le plus gros palmarès, c'est kif-kif.

    Comment est perçu Bordeaux en Allemagne ?
    Franck et moi, on continue de suivre attentivement la L1, on a pu mettre en garde nos équipiers. Personnellement, j'aurais vraiment préféré tomber contre une autre équipe. Bordeaux, c'est le champion de France, une équipe solide qui possède énormément de qualités et qui présente l'avantage d'avoir très peu bougé depuis l'an dernier. Dans le chapeau 3, c'est la pire équipe que l'on pouvait tirer. Pour moi, elle avait le niveau pour être dans le chapeau 2.

    Pensez-vous que c'est aussi l'avis des supporters ?

    C'est sûr que pour eux, on est le Bayern et on doit gagner. Maintenant, les connaisseurs de foot ont totalement conscience de la difficulté qui nous attend. Sur un match, Bordeaux est tout à fait capable d'élever encore son niveau de jeu et de livrer une prestation extraordinaire. On l'a vu à Turin où ils sont allés chercher le nul (1-1). J'ai vu un long résumé et, pour moi, ils auraient même pu revenir avec les trois points. C'est une bonne mise en garde. Ça nous a mis la puce à l'oreille»


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  • UEFA – J-7 avant le Bayern

     

    Le Bayern de Franck Ribéry se déplace à Chaban-Delmas pour le compte de la troisième journée d’UEFA Champions League dans une semaine. Les Girondins retrouveront le Bayern de Munich pour la première fois depuis la finale d’UEFA Champions League de 1996. Il s’agit donc d’une rencontre au sommet. Les Bordelais travaillent depuis maintenant plusieurs saisons pour disputer ce genre de match et auront à cœur de faire un résultat à domicile contre une grosse écurie.

     

     

    Un sommet attendu

     


    Les Girondins de Bordeaux reçoivent le Bayern de Munich dans une semaine au stade Chaban-Delmas pour le compte de la troisième journée de l’UEFA Champions League. Cette rencontre est le premier grand choc européen à domicile des Girondins.

     

    Les Bordelais ont effectué un parcours intéressant en UEFA Champions League lors du précédent exercice. Malgré une élimination dès le premier tour, certains matches ont constitué des références pour le collectif de Laurent Blanc. Les Girondins ont ensuite cartonné en championnat afin de se qualifier pour la première fois deux années de suite en UEFA Champions League. Avec un groupe peu remanié, les joueurs de Laurent Banc ont cœur à confirmer cette année les progrès qu’ils ont réalisé depuis l’année dernière.

     

    C’est pour l’instant chose faite puisque les Girondins ont réussi à accrocher un bon point en Italie face à la Juventus (1-1). Lors du deuxième match, Bordeaux a pris les trois points face à une joueuse formation du Maccabi Haïfa (1-0). Contrairement à l’année dernière, les Bordelais ont réussi leur entame d’UEFA Champions League et peuvent afficher leurs ambitions européennes.

     


    Des retrouvailles entre Bavarois et Bordelais

     


    De leur côté, l’équipe munichoise connaît un début de saison atypique. Miné par les blessures, le groupe du Bayern n’arrive pas à enchaîner les victoires en championnat. Actuellement 7ème du Championnat d’Allemagne, les joueurs de Louis Van Gaal n’ont plus marqué depuis maintenant trois rencontres. En revanche, les Allemands ont assuré l’essentiel en UEFA Champions League en occupant la première place du groupe grâce à une meilleure différence de buts par rapport aux Girondins.

     

    Lors de leur précédente confrontation, les Girondins ont concédé une défaite en finale retour de la Coupe UEFA (3-1) au Stade Lescure en 1996. Il s’agissait de la fin de l’épopée européenne de la génération Zidane, Lizarazu et Dugarry des Girondins.

     

    Treize années plus tard, une nouvelle génération de Girondins est en train de marquer l’histoire du club. Cette fois-ci, nous retrouvons Gourcuff, Diarra et Chamakh. En face, au lieu de faire face à Klinsmann ou Kostadinov, les hommes de Laurent Blanc rencontreront Franck Ribéry ou Mark Van Bommel.

     


    Les blessures vont-elles changer la donne ?

     


    Le duel entre Franck Ribéry et Yoann Gourcuff avait été annoncé dès le tirage au sort des équipes à Monaco. Les deux meneurs de jeu de l’équipe de France se retrouveront face à face sur le devant de la scène européenne. Or, ce duel est pour l’instant incertain. Les deux hommes ont manqué les deux matches de l’équipe de France et se trouvent blessés. Franck Ribéry avait été annoncé blessé par les médecins bavarois jusqu’au 25 octobre alors qu’aucune date de reprise n’a été annoncée pour le meneur de jeu des Girondins. 

     

    L’emploi du temps de l’infirmerie munichoise est chargé pour le mois d’octobre. Outre Ribéry, Robben ainsi que Olic sont blessés jusqu’à la fin du mois. Ce sera peut-être l’occasion pour Luca Toni -peu utilisé par le nouvel entraîneur du Bayern- d’évoluer sur le terrain de Chaban-Delmas. Le capitaine Mark Van Bommel pourrait également effectuer son retour de blessure. Il a joué une heure durant la trêve internationale en match amical et n’a cessé de clamer sa motivation dans la presse.

     

    Du côté des Girondins, plusieurs joueurs sont passés par l’infirmerie cette semaine : Yoann Gourcuff, Marouane Chamakh, Marc Planus et Yoan Gouffran ressentent des douleurs. Un certain nombre d’incertitudes plane donc sur ce troisième match d’UEFA Champions League. Une chose est sûre : le vainqueur de cette rencontre sera le leader du groupe A. Par conséquent, les Girondins chercheront à tout prix à remporter la mise à domicile dans un stade archi-comble. Avec une victoire, les Bordelais se rapprocheraient un peu plus de leur objectif de se qualifier pour les 8èmes de finale.

     

     

     

     


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  • Bordeaux assure l'essentiel

     

    Bordeaux s'impose dans les ultimes minutes grâce à un but de Michaël Ciani qui a catapulté de la tête un corner de Sertic au fond des filets.

    A signaler la sortie sur blessure de Gourcuff, toujours gêné par sa contracture musculaire à la cuisse et le carton rouge reçu par Kayal en fin de partie.

    Dans l'autre match de ce groupe A, le Bayern Munich et la Juventus de Turin se sont quittés sur le score nul et vierge de 0 à 0.

    Bordeaux et le Bayern se partagent donc la tête du groupe A avec 4 points chacun

    PlEquipePointsJ V N D BP BC Diff.  
    1 Bayern Munich 4 2 1 1 0 3 0 3  
    2 Bordeaux 4 2 1 1 0 2 1 1  
    3 Juventus de Turin 2 2 0 2 0 1 1 0  
    4 Maccabi Haifa 0 2 0 0 2 0 4 -4

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