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le patron de la ligue1 ses bordeaux

 

 

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43 points au terme de la phase allée. 9 points d’avance sur le second, Lille et 11 sur le futur champion de France, l’OM bien sûr. Profitez bien du cadeau de fin d’année des girondins, car l’an prochain, le rouleau compresseur phocéen écrasera tout sur son passage, rattrapera son retard et finira en tête, puisque tous les experts les pronostiquaient champions dès le mois d’août. En attendant, la hotte du Père Noël « Laurent Blanc » est très chargée, et il reste même un peu de place pour un joli stade flambant neuf. Il est costaud Lolo, les épaules très larges pour faire plaisir à tous les amoureux du beau jeu, des assoiffés de résultats et de trophées. Ses assistants Gasset, Dropsy et Bedouet sont des orfèvres dans leurs domaines. Et cette année les petits bordelais ont été gâtés. Point d’orgue d’une année où Bordeaux a pratiquement tout raflé sur le territoire national, une victoire héroïque ce soir à Toulouse, terre fondatrice de 9 mois de rêve, après un triste 3 à 0 au mois de mars.

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C’est une véritable soirée de Noël qui démarre par les échecs surprenants de Marseille et Lyon, prétendants déclarés au titre, à domicile contre Auxerre et Montpellier. Bordeaux a tout simplement l’occasion d’assommer (expression à la mode) le championnat dès les fêtes de fin d’année. Seul Lille voit les Bordelais à l’horizon. Cette victoire, les Girondins sont allés la chercher au plus profond d’eux-mêmes, tant Toulouse a imposé un combat physique, marque de fabrique de la maison « Casanova ». Laurent Blanc retrouve sa charnière Planus-Ciani et place Fernando à la place d'Alou Diarra, suspendu. Cinq joueurs à vocation offensive sont positionnés devant la sentinelle brésilienne. Les haut-garonnais prennent les visiteurs à la gorge avec une ouverture du score de Machado dès la 4^ème minute, d’une frappe à l’entrée de la surface qui trompe Carrasso sur sa droite. A l’origine, une double perte de balle de Gourcuff puis Jussie, et le pressing toulousain qui s’impose. Bordeaux est en difficulté mais au lieu de sombrer comme l’an dernier, Bordeaux s’accroche et réagit en leader sûr de sa force. A la 8^ème minute, Fernando transperce le milieu toulousain et décale Trémoulinas sur la gauche. Le latéral offre une nouvelle fois un caviar pour Chamakh. Mais le but n’est pas fait, il faut un coup de tête génial du Marocain pour loger la balle dans le soupirail de Valverde. Poteau rentrant et 1-1 après 8 minutes de jeu. On verra ensuite un combat physique avec beaucoup de fautes toulousaines. Chamakh en grande forme réussit un contrôle de folie à la 19^ème minute mais son face à face avec Valverde est interrompu par un bon retour de la défense. De son côté, Carrasso sort bien aux pieds face à Sissoko avant la mi-temps. Bordeaux est bousculé et Toulouse, fidèle à sa philosophie, ne nous laisse pas respirer.

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La deuxième période sera du même acabit. Machado veut reproduire son début de match en adressant une belle frappe à la 53^ème minute au ras du poteau girondin. Dans la foulée, Bordeaux répond du tic au tac grâce à Gouffran. Sa frappe est mal repoussée par Valverde, Gourcuff qui suit à l’entrée de la surface reprend mais la défense est là pour contrer. Carrasso continue de briller à la 59^ème minute lorsqu’il intervient avec autorité face à son pote Gignac. Le tête-à-tête est remporté brillamment par l’ancien toulousain. Laurent Blanc, qui sent que le match peut basculer sur une action, décide un double changement : Gouffran et un Jussie assez discret sont remplacés par Wendel et Traoré. Toujours cette volonté d’aller de l’avant, de gagner les matchs. C’est ça qu’on aime. Et qui paye une nouvelle fois. Superbement lancé en profondeur par une talonnade géniale de Gourcuff, Marouane Chamakh est bousculé par M’Bengué à l’entrée de la surface, alors qu’il filait seul au but. M. Chapron siffle faute et deuxième carton jaune pour le défenseur. Toulouse finira à 10. Nous sommes à la 72^ème minute et l’occasion est belle pour Wendel d’ajuster enfin un coup franc cadré. Car jusqu’à présent les tentatives de Trémoulinas et surtout de Yoann Gourcuff ont été des échecs. Wendel enroule sa frappe mais est contrée par Fofana qui prend à contre-pied le malheureux Valverde. Comme avec Boulogne, l’ancien portier bordelais encaisse deux nouveaux buts. Bordeaux doit s’accrocher pour arracher trois points salvateurs. L’action litigieuse de la partie est une main involontaire de Chamakh à la 75^ème minute. M. Chapron ne siffle pas, la balle tombant sur le bras du bordelais. Ouf, en d’autres occasions, le très inspiré arbitre du soir aurait dégainé. Et nous ne parlons pas spécialement du fameux Nice-Bordeaux de l’an dernier. Ciani se déchire à la 81^ème minute face à Gignac, mais l’attaquant toulousain est une nouvelle stoppé par un grand Cédric Carrasso. Ce dernier assomme son compatriote Chamakh peu après sur une sortie aérienne dans la surface bordelaise, heureusement sans dommage. Toulouse jette ses dernières forces de l’année dans la bataille. Bordeaux est solide et obtient la dernière occasion du match sur un contre rondement mené par Gourcuff qui décale Wendel d’un extérieur du droit. Le brésilien remet aussitôt pour le breton qui allume Valverde. On croit au troisième but, mais le ballon trouve le poteau.

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On en restera là pour le dernier match de l’année 2009, une des plus belles de l’histoire du club. La reprise de <st1:personname productid="la L" w:st="on">la L</st1:personname>1 sera marquée d’entrée par le choc contre un OM qui va passer des vacances tendues. Il faudra enfoncer le clou. Plus on prendra des points d’avance, plus on pourra gérer les différentes coupes. Quel luxe. Mais ces points, les Girondins sont allés les chercher. Lille semble à l’heure actuelle l’équipe la plus dangereuse, à 9 points derrière. Au final, Bordeaux a eu du mal mais a répondu au défi physique imposé par les toulousains. Elle arrache les 3 points, à la « lyonnaise », lorsque cette équipe parvenait à gagner à chaque match.

A Bordeaux, on croit encore au Père Noël. Merci les Girondins pour cette année 2009 inoubliable. Rendez-vous en 2010, sans abus.

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