Quand on voit la température ce soir sur tous les stades de France, on se demande qui a donné le nom de « Champion d’automne » à l’équipe qui remporte la phase aller. On frisait le <ST1:metricconverter w:st="on" productid="0°C">0°C</ST1:metricconverter> à Chaban, quelle joie d’aller voir un match de foot dans un tel frigo. Mais surtout quel plaisir d’assister à un match de nos protégés, qu’il vente, qu’il pleuve, qu’il gèle, cette équipe est inarrêtable. Elle alterne avec autant de réussite les matchs réalistes par un but d’écart et les matchs spectaculaires comme ce soir. En changeant un ou plusieurs joueurs, ca marche aussi, sans baisse de niveau notable. Et sans contrecoup physique. Là, il faut tirer un grand coup de chapeau au travail d’Eric Bédouet, le préparateur physique, qui était remis en question il y a quelques années.

De multiples surprises de dernières minutes lancent cette rencontre entre les deux plus beaux jeux de <ST1:personname w:st="on" productid="la L">la L</ST1:personname>1. Tout d’abord Philippe Kalt, qui avait déjà remplacé pour ce match M. Enjimi cette semaine, est malade et est remplacé par Pascal Viléo, arbitre de <ST1:personname w:st="on" productid="la Ligue">la Ligue</ST1:personname> … Aquitaine. Ensuite, Marc Planus et Wendel sont forfaits également sur maladie. Et enfin, l’équipe de Lorient, qui a eu un voyage pénible à cause du givre matinale à l’aéroport de Lann-Bihoué, est arrivé à 16H à Mérignac. Les bretons, déjà fatigués par l’accumulation des matchs, se privent d’entrée de leurs gâchettes Gameiro et Vahirua, 7 buts chacun.

des bordelais peut-être frigorifiés. A la 12^ème minute, Sané jaillit dans l’entrejeu pour Cavenaghi, qui transmet à Gourcuff. Ce dernier lance parfaitement Bellion mais se fait aussi descendre par Marchal. David en face-en-face avec Audard trouve le petit-filet et ouvre le score. Dans la foulée, Lorient aurait pu bénéficier d’un pénalty pour une faute de Gourcuff sur Baca. L’arbitre ne Laurent Blanc concocte alors une équipe inédite, faisant bondir les plus sceptiques, avec une charnière inédite et improbable, Sané-Fernando. Les trois titulaires, Henrique, Planus et Ciani étant indisponibles. Traoré débute aussi à droite et la paire Bellion-Cavenaghi est également alignée pour tenter une nouvelle fois de prendre son envol. Cette équipe new look, en 4-1-3-<ST1:metricconverter w:st="on" productid="2, a">2, a</ST1:metricconverter> besoin de prendre ses marques et les lorientais en profitent rapidement. D’abord sur un tir à l’entrée de la surface puis sur une belle action d’Amalfitano à la 5^ème minute qui transperce la défense et se présente seul face à Carrasso qui sort un arrêt décisif face au breton. L’axe Fernando-Sané prend ses marques, heureusement sans heurt. Cette action va réveiller bronche pas. Les bordelais commencent alors leur festival. Traoré déborde côté droit à la 21^ème minute et centre pour Cavenaghi. La tête croisée de l’argentin ne trompe par Audard. Dommage, on aurait aimé le voir marquer. Partie remise. En cette première mi-temps, c’est Bellion qui flambe. Une nouvelle fois bien lancé dans l’axe par une remise de la tête de Cavenaghi, Bellion trompe à nouveau Audard d’un tir à ras de terre. Bellion 2 – Lorient 0. Et troisième but pour sa troisième titularisation de l’année. Dans le jeu, dans l’envie, ce Bordeaux là fait plaisir, même avec une équipe remaniée. Coach Blanc doit être satisfait, après son courroux montpelliérain.